LE CLUB DU MOIS : NEON SPIRIT ATHLETICS

4 Juin 2025 | Cheerleading

Nouvelle rubrique de la FFFA ! Tous les mois, retrouvez le portrait d’un club. Nous nous intéressons ce mois-ci à l’émergence de nouveaux clubs. Ces structures, souvent pleines d’énergie et d’innovation, participent activement à l’évolution de notre fédération. Ce mois-ci, nous avons eu la chance d’interroger un club dynamique et prometteur : Neon Spirit Athletics. À travers cette interview, nous allons découvrir son fonctionnement, ses valeurs et les défis qu’il rencontre en tant que jeune club dans un environnement compétitif. Un aperçu captivant de ce que peut être la naissance d’un club en pleine expansion ! 

FFFA : On commence par les présentations : qui êtes-vous et quel est votre rôle dans le club NEON SPIRIT ATHLETICS

Jana : Je suis la juge club de NEON et également coach de l’équipe minimes (Kiwi Spirit) et sénior intermédiaire (Cherry Spirit). C’est ma quatrième année de cheerleading, cette année, pour la première fois, je ne suis pas athlète. Avant j’étais à la Sorbonne en université où j’ai également été deux années consécutives co-capitaine. C’est à cette occasion que j’ai rencontré Myrième qui coachait l’équipe de la Sorbonne Université (Wolfpack) depuis 2022. 

Cloé : Je suis athlète dans l’équipe Lemon Spirit, c’est ma deuxième année de cheer. Avant NEON, j’étais chez Olympus Cheer AllStar. 

Myrième : Je suis la cofondatrice du club avec Joyner Boumba. J’ai commencé le cheer en 2011, je coache depuis 2016-2017, je suis aussi coach universitaire depuis 2020, membre de la commission mixte nationale à la FFSU (2025 à 2028), juge internationale United Score Sheet depuis 2025, et formatrice à la FFFA depuis 2023. 

FFFA : Myrième, comment est née l’idée de créer NEON et comment le projet s’est monté concrètement ? 

Myrième : La mairie de Vanves m’a subventionnée pour les championnats du monde pour m’aider à financer mon voyage en tant qu’athlète en équipe de France, via un appel à projet. Une élue m’a demandé s’il était possible de monter un club sur la ville de Vanves. Après les Worlds, j’ai monté un dossier avec Joyner Boumba (vice-présidente), Logan Ahounou, Jade Cheung (trésorière) et Sarah Donsoun (secrétaire). En trois nuits, on avait un projet. On a eu la chance d’obtenir 15h de créneaux dont le dimanche de 9h à 18h. 

FFFA : D’où vient le nom NEON et quelle est votre identité visuelle ? 

Myrième : On a choisi ‘Neon’ venant de ‘Néo’, qui signifie “nouveau” en grec. On veut former des athlètes de A à Z : “spirit” pour l’esprit, “athletics” pour athlétique. Les noms 

d’équipe sont des fruits, symboles de nature et de cycle vertueux. On a pensé à l’international et à la durabilité dès le départ. Neon Spirit Athletics a pour vocation d’apporter un nouveau souffle et d’être en perpétuel mouvement et évolution. 

FFFA : Qui sont les fondateurs du club ? Et combien d’équipes avez-vous ? 

Myrième : Nous sommes cinq : Logan, Joyner, Sarah (secrétaire), Jade (trésorière) et moi-même. Nous avons 4 équipes Kiwi Spirit (minimes), Mango Spirit (juniors niveau novice), Cherry Spirit (seniors niveau intermédiaire) et Lemon Spirit (seniors niveau médian). 

FFFA : Comment Jana et Cloé ont-elles rejoint NEON ? 

Cloé : J’ai vu les annonces sur les réseaux sociaux. Je suis venue seule aux tryouts, c’était vraiment volontaire. 

Jana : Myrième m’a appelée pour être juge club. J’ai fait ma formation fédéral cette année, ainsi que celle pour le jugement international Varsity (United Score Sheet). 

FFFA : Comment avez-vous recruté autant de licenciés dès la première année ? 

Myrième : Beaucoup venaient d’équipes de cheer universitaires. On a organisé des cours d’essai. Ensuite, on a fait les tryouts, le Forum des Assos, et des Open Gyms aussi appelés les “Open Neon”. Trois athlètes sont venus via les “Open Neon”. On a aussi fait attention à ne pas devenir le club ‘de secours’, mais à attirer ceux qui veulent vraiment venir. Les réseaux sociaux et le bouche à oreille nous ont beaucoup servi aussi. 

FFFA : Comment fonctionnent les Open Gyms et quel est le profil de vos licenciés ? 

Myrième : Les “Open Neon” sont à 5€, gratuits pour les adhérents. Il y a des forfaits annuels ou mensuels. Après trois séances sans licence,nous offrons la possibilité à l’athlète de souscrire à une licence loisir fédéral. Environ 20% du club sont de vrais débutants, et la majorité sont des étudiants, principalement issus du milieu universitaire. 

FFFA : Avez-vous instauré des traditions de club ou de l’esprit d’équipe entre les groupes ? 

Jana : Oui, certains ont commencé des cris de guerre par équipe, ils ont choisi eux-mêmes leur petite peluche pour se créer une identité d’équipe. 

Cloé : On en a créé un tous ensemble avec le club entier, qu’on pourra scander à chaque compétition. 

Myrième : On a fait des journées d’intégration, des entraînements communs. Les juniors admirent les seniors, ça crée du lien.

 

FFFA : Quelles compétitions sont prévues cette saison pour les équipes ? 

Myrième : Les juniors iront à Nantes pour le Royalty Open Cheerleading. Les seniors feront Nantes, SACD à Lyon, Legacy à Birmingham et OCC à Orléans. On a dû faire face à des problèmes d’inscription à cause des délais courts de début de saison. On a alors pu participer à plusieurs showcase pour entraîner nos athlètes à performer le plus possible devant un public. 

FFFA : Y a-t-il des remplaçants dans les équipes ? 

Myrième : Sur Lemon Spirit, on a intégré des remplaçants en cours d’année. Sur Cherry Spirit, on a dû supprimer un groupe stunt. 

FFFA : Qui coache les équipes actuellement ? 

Myrième : Je ne coache plus que Lemon Spirit. 

Jana : Je coache Cherry Spirit avec Joy et Logan et Kiwi Spirit avec Laurine. 

FFFA : Quels sont les objectifs du club, à court et à long terme ? Envisagez-vous de participer aux compétitions fédérales ? 

Myrième : À court terme, notre priorité, c’est de terminer cette première saison et d’évaluer ce qu’on a réussi à mettre en place : Est-ce que ce qu’on propose plaît vraiment ? On veut aussi instaurer des outils de feedback pour progresser. Sur le long terme, notre objectif est de continuer à développer les équipes seniors, mais aussi de structurer davantage les minimes pour construire l’avenir du club. Et oui, à plus long terme, on aimerait participer aux compétitions fédérales, peut-être dès l’année prochaine, si on a une structure solide pour ça. 

FFFA : Quel message souhaiteriez-vous adresser à ceux qui aimeraient créer leur propre club ? 

Myrième : Je leur dirais d’être très organisés et surtout bien entourés. Il faut s’associer à des personnes fiables, sérieuses, qui savent prendre des responsabilités. Et je conseille fortement de suivre des cours de gestion et de management : une association, c’est une structure à part entière, presque comme une entreprise. Ce n’est pas juste du sport, c’est beaucoup de logistique, d’administratif, de ressources humaines. 

FFFA : Un mot de la fin, Myrième ? 

Myrième : Oui, je voudrais profiter de l’occasion pour mettre en lumière deux personnes du club : Jana et Cloé. Jana est devenue une juge remarquable en très peu de temps, elle est sollicitée pour des compétitions (Londres, Birmingham, etc), ce qui montre sa rigueur et son sérieux. 

Et Cloé, au-delà d’être une super athlète, a aussi lancé sa propre marque de fabrication 

d’articles de cheerleading : “TSOLAE”. Elle les fabrique elle-même, avec beaucoup de talent. Je trouvais ça important de souligner ces initiatives, parce que ce sont aussi ces personnalités qui donnent une âme à NEON. 

Merci à Myrième, Jana et Cloé pour leur temps, leur transparence et leur énergie communicative tout au long de cet échange. Leur engagement et leur vision donnent un bel aperçu du dynamisme qui anime le club NEON SPIRIT ATHLETICS. Toute la FFFA leur souhaite une excellente fin de saison et beaucoup de réussite pour la sui 

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