FINALE DU CHAMPIONNAT DE FRANCE DE FLAG : QUI POUR SUCCEDER AUX MOLOSSES D’ASNIÈRES-SUR-SEINE EN D1 ?

11 Juin 2025 | Flag

Le championnat de France de flag approche de son dénouement, et l’excitation est à son comble ! À l’approche de la grande finale, les forces en présence ont été décortiquées pour tenter de percer les secrets des équipes et de dessiner les contours du futur champion. Grand soleil annoncé pour le week-end, les conditions promettent d’être idéales pour un spectacle de haut vol. Preview de la D1.

Les Molosses d’Asnières : Tout pour le doublé ?

Champions en titre, les Molosses d’Asnières se présentent avec une équipe jugée encore plus forte que la saison précédente. Cette déclaration audacieuse en dit long sur la confiance du groupe. Avec une cohésion sans faille et des joueurs de très haut niveau, l’équipe semble sans point faible, sans élément plus fort qu’un autre. L’arrivée de Dimitri Vercaigne (ex-Cobras) au poste de quarterback est une réussite ; d’abord timide, il est désormais un leader offensif qui distribue superbement le jeu et apprend rapidement.

Les Molosses sont reconnus pour leur solidité, avec de l’expérience à tous les niveaux, que ce soit en attaque ou en défense, ce qui leur permet de dérouler leur jeu avec efficacité.

Du côté féminin, les Molosses affichent un groupe très performant. Avec des joueuses d’expérience comme Elisa de Santis, souvent décrite comme une légende du flag en France et toujours à son meilleur niveau, et Maymouna Diaby, désireuse de prouver son niveau, leur présence est un atout majeur. En D1, l’expérience des filles fait souvent une différence notable.

Malgré leur statut de favoris, l’équipe a déjà connu des revers inattendus, comme leur chute en demi-finale de Coupe de France. La gestion de la pression sera donc un facteur clé.

Les Diables Rouges de Villepinte : De champions D2 à champions D1 ?

Les Diables Rouges de Villepinte, champions de D2, montent en D1 avec une équipe qui promet d’être redoutable. Leur parcours en finale de conférence nord a montré leur potentiel, même avec un groupe qui n’était pas toujours au complet.

Ils sont considérés comme une équipe très solide, encadrée par l’expérience de Yoan Boireau et dotée d’athlètes de haut niveau comme Hugo Tekedam. L’arrivée de Dylan Cosson, même s’il est plus souvent utilisé comme receveur hybride que quarterback numéro 1, apporte une menace supplémentaire, car il est capable de lancer des passes profondes.

Hugo Tekedam et Widmael Pétion seront à surveiller, potentiellement le meilleur duo de receveurs des Diables Rouges, capable de tout jouer. Les Diables Rouges ont prouvé leur valeur en D2 et arrivent en D1 avec une équipe a priori très solide et un encadrement de qualité.

Au niveau des filles, Juliette Lecorre, Delfin Atès et Zoulikha Beqqal, toutes les trois internationales, représentent un très bon niveau pour une équipe qui doit obligatoirement avoir deux filles sur le terrain en permanence. Le retour de Delfin Atès après une blessure est un point positif, et le potentiel des jeunes joueuses qui progressent rapidement dans ce collectif bien coaché est également noté.

Les Hurricanes de Montpellier : Le potentiel pour une nouvelle finale ?

Les Hurricanes de Montpellier, finalistes l’an dernier, arrivent avec un groupe solide qui se connaît bien depuis plusieurs années, renforcé par de nouvelles têtes comme Marina Martin et Bryan Billy. Ils nourrissent l’ambition d’aller « jusqu’au bout » cette année.

Leur côté féminin est considéré comme une très grosse équipe avec l’arrivée de Marina. Cependant, leur côté masculin est parfois jugé « un peu moins fort » que les autres équipes. La vitesse de Stéphane Lecoin pourrait être un atout offensif majeur.

Les Hurricanes sont vus comme une équipe très sérieuse qui a déjà été deux fois vice-championne de France. Ils sont bien coachés et peuvent créer la surprise si leurs adversaires les sous-estiment. La force de leur groupe, leur cohésion et leur confiance mutuelle sont des atouts majeurs qui leur permettent de rester soudés jusqu’au bout.

Les Juggernautes de Paris : Une équipe qui revient en forme au bon moment ?

Les Juggernautes de Paris se présentent avec un nouveau groupe cette année, ayant été fortement impactés par les blessures en phase de poule. Leur niveau est difficile à évaluer car ils ont beaucoup fait tourner leur effectif. Malgré les difficultés rencontrées en poule, le groupe est en progression, ayant montré un excellent visage lors de la finale nord.

L’équipe compte plusieurs individualités marquantes, notamment Antoine Brisset et Vincent Lemoine. Vincentest d’ailleurs considéré comme leur meilleur élément en défense. Sirac Kougnaglo est également un athlète redoutable qui saura gêner les défenses adverses.

Du côté féminin, l’absence de Lauren Meuheust est une surprise, mais l’équipe dispose de joueuses de grande qualité comme Emeline Dodard, Bérangère Leclerre et Marine Decressonnière. Anaïs Finck est une joueuse souvent sous-estimée mais qui pourrait faire la différence sur le terrain.

Fox de Chantilly : Une équipe à surveiller

Les Fox de Chantilly arrivent sur la scène de la D1 avec un groupe très jeune mais prometteur. L’équipe, reconnue pour sa faim de victoire et sa progression rapide, refuse de se laisser déborder par la pression ou la réputation des noms adverses. Leur présence est une volonté claire d’en découdre et de montrer leur savoir-faire.

Bien que n’ayant pas été directement affrontés par toutes les équipes cette saison, les Fox ont laissé entrevoir un potentiel certain. Leur quarterback est jugé très capable, faisant de bons choix et lançant de belles balles, même face à des rushes défensifs. Leur côté féminin s’est également renforcé, notamment avec une nouvelle recrue suisse pour la finale nord.

L’équipe compte sur la présence de Louisa Ajayi, une joueuse dont les capacités sur le terrain sont bien connues, en faisant une de leurs forces majeures. Sa capacité à réaliser de « big play », tant en attaque qu’en défense (notamment des interceptions), est à surveiller.

Les Fox abordent la compétition avec une certaine insouciance, ce qui peut les rendre très dangereux. Ils rappellent certaines équipes qui, par le passé, ont créé la surprise en n’étant pas forcément attendues. Leur double motivation de prouver leur place dans la D1 devrait donner lieu à des matchs intéressants. Ils pourraient bien être la surprise du week-end.

Sphinx de Pau : Capables de gagner en mixte aussi ?

Les Sphinx de Pau se présentent avec un effectif conséquent, signe de leur ambition pour cette finale D1. Leur dernière participation au championnat mixte en 2018 s’était soldée par un titre. L’équipe s’est entraînée durement et est prête à affronter le plus haut niveau du flag mixte français.

Bien que l’équipe comprenne de nombreux nouveaux visages, notamment du côté féminin, les cadres restent bien identifiés. Les Sphinx ont une longue tradition de succès en masculin et sont habitués aux finales.

Des interrogations subsistent sur la gestion des rotations défensives, étant donné la profondeur de l’effectif avec des noms comme Adrien Darmana, Théo Ruiz, Kevin Mouton, Valentin Claude. L’équipe devra trouver le bon équilibre pour que chacun joue son rôle ou opter pour une approche où les meilleurs sont constamment sur le terrain.

Du côté féminin, il s’agit majoritairement de nouvelles recrues. Elles pourraient manquer d’expérience face à des joueuses cadres ayant des années de flag derrière elles, mais elles ont été bien formées et semblent prometteuses.

Les Sphinx n’ont pas rencontré beaucoup d’adversité en phase de poule, mais s’attendent à un tout autre niveau ce week-end. La question est de savoir comment ils appréhenderont les « très grosses équipes » complètes à tous les postes. Leur match promet d’être un beau défi.

Cobras de Mons en Baroeul : Le défi des absences

Les Cobras de Mons en Baroeul se présentent à cette finale avec un effectif très réduit, notamment en raison de l’absence de plusieurs joueurs cadres pour des raisons personnelles ou professionnelles (Kaïss Hamidi ou encore Corentin Zeroual). Avec seulement huit joueurs (quatre masculins et quatre féminines) pour tout un week-end et la nécessité de couvrir trois positions, le défi physique sera immense, surtout avec la chaleur annoncée.

Malgré ces absences, l’équipe dispose de joueurs de talent et d’expérience. Corentin Vasconcelos, un membre de l’équipe de France, sera là pour encadrer le groupe. Jérémy Pot, également un excellent joueur, sera présent pour aider l’équipe. Clément Jacob est reconnu comme un très bon défenseur.

L’équipe a l’habitude de jouer ensemble depuis des années et fonctionne comme une « petite famille ». Ils ont leur propre style de jeu et sont réputés pour être une équipe difficile à jouer, qui ne lâche rien et finit toujours par obtenir des résultats, même si elle n’a pas toujours les « gros noms » des autres équipes. Les matchs contre les Cobras sont souvent difficiles et rarement gagnés d’avance.

Leur principale faiblesse résidera dans la gestion de l’effort sur un week-end entier avec un effectif si limité. La ténacité et la solidarité de cette « petite famille » seront mises à rude épreuve.

Centaures de Grenoble : L’année du titre ?

Les Centaures de Grenoble se présentent comme une équipe hyper solide, menée par Damien Sabatino et Tanguy Lominet, ce dernier étant considéré comme l’un des meilleurs centres d’Europe et un athlète exceptionnel.

L’équipe est dotée d’une grande expérience et de joueurs de très haut niveau, dont plusieurs côtoient l’équipe de France. Leur jeu est décrit comme de « gros niveau ». Ils ont montré une grande solidité, et certains estiment qu’ils sont même meilleurs cette année que la précédente.

Le duo Damien-Tanguy est particulièrement redoutable. Damien, le quarterback, est un joueur qui aime le « trash talk » amical sur le terrain, ajoutant un peu de piment aux confrontations. Tanguy, en tant que centre, est un élément central de leur succès.

Au niveau féminin, l’équipe est assez solide et homogène. Des joueuses comme Elsa Fatet, une ancienne de l’équipe de France, et Ludivine Galtarossa sont présentes. La présence d’un coach en dehors du terrain est également un avantage, permettant au quarterback de se concentrer pleinement sur son rôle.

Les Centaures s’annoncent comme de redoutables adversaires pour ce week-end. Les matchs contre eux sont souvent serrés et intenses, et ils sont attendus pour être très performants.

LE PROGRAMME COMPLET D1 & D2

La finale de la D1 promet d’être intense et pleine de rebondissements. Chaque équipe a ses forces et ses faiblesses, et le vainqueur sera sans doute celui qui parviendra à maîtriser la pression et à faire les ajustements nécessaires au bon moment.